Après avoir eu une difficile conversation sur le difficile sujet du viol avec une certaine association étudiante dans le cadre de la préparation d'une certaine soirée, incompréhension, incrédulité et cie. Mais les chiffres existent et ils parlent, que nous disent-ils...?

Victimes

Sexe des victimes
- Sexe féminin : 91,2%
- Sexe masculin : 8,8%
Age des victimes au moment de l'agression
- Plus de 18 ans : 32,7%
- Entre 15 et 18 ans : 11,9%
- Moins de 15 ans : 45,9%
- Inconnu : 9,5%
Lieu de l'agression
- Domicile de la victime ou de l'agresseur : 67,7%
- Rue : 3,7 %
- Institution scolaire ou parascolaire : 3,3 %
- Bois, bord de route : 2,2%
- Transport en commun : 1,5%
- Parking : 0,6%
Partie de la journée
- Jour : 45,7%
- Nuit : 54, 3%

Agresseurs

Sexe de l'agresseur
- Sexe masculin : 96,3%
- Sexe féminin : 3,7%
Sexe des condamnés dans des affaires de viol
- Sexe masculin : 99%
- Sexe féminin : 1%
Sociabilité
- Professions médicales ou paramédicales : 16,8%
- Personnes ayant des responsabilités d'encadrement : 14,8%
- Métiers de l'enseignement, de l'animation ou de la petite enfance : 13,1%
- Métiers de la loi et de l'ordre : 12,7%
  - Soit parmi ces métiers 57,4% des personnes condamnées

91% des personnes condamnés sont de nationalité française

En vrac

74% des viols sont commis par une personne connue par la victime
25% des viols sont commis par des membres de la famille
49% des viols sont commis sans violence physique
Les études montrent que la plupart des viols sont prémédités et ne répondent donc pas à une quelconque pulsion.

Il s'agit d'un petit échantillon de chiffres bien sur, pour information, ils sont tirés de l'INSEE ou des ministère de l'intérieur et de la justice, pas d'une crypto-sources de féministes enragées...

Plus de 90% des victimes sont des femmes, plus de 90% des agresseurs sont des hommes. Il ne paraît pas inepte de dire que le viol peut être considéré comme une arme du patriarcat, arme violente physiquement, psychologiquement, mais aussi de terreur, à l'égard de celles qui ne l'ont pas forcément vécu.

Contrairement à ce qu'indiquent généralement les médias, le cas de viol le plus courant n'est donc pas l'œuvre d'un psychopathe d'origine étrangère, impulsif, armé, le tout dans une ruelle sombre, la nuit... En fait le profil type du violeur, c'est celui d'un homme, socialement bien installé, souvent marié avec des enfants, connaissant la victime et pratiquant son crime dans un endroit fermé, par la menace ou le chantage plutôt que la violence brute. Naturellement, ce sont les enfants et les femmes, à qui ont intiment en général une attitude passive, à qui ont demandent de prendre sur soi, d'attendre que ça passe, que la résistance ne fait qu'énerver l'agresseur et le rendre plus mauvais...

Il reste beaucoup de choses à faire et à dire sur cette question, dans la direction et des victimes et des agresseurs et aussi vers celles et ceux qui, bien heureusement, n'ont pas eu à vivre une telle violence, mais qui parfois y pensent en rentrant chez eux la nuit...

Quelques chiffres sur le viol

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